biologie et physiopathologie humaines

Depuis qu'elles sont nées quelque part, dans un coin d'eau de la planète il y a près de 4 milliards d'années, les cellules se sont forgé une biochimie qui suppose beaucoup de stabilité. On parle d'homéostasie pour définir cette constance du milieu dans lequel les cellules doivent vivre.
A partir du moment où des grappes de cellules ont formé les Pluricellulaires, les différentes coopératives de cellules spécialisées ont dû répondre à cet impératif originel.
Parmi tous les facteurs qui s'opposent à l'homéostasie l'intrusion d'autres espèces vivantes, comme les bactéries, les parasites unicellulaires, les champignons microscopiques ou les virus (à la limite du vivant) ont amené la mobilisation d'armées de plus en plus considérables de cellules organisées pour s'opposer à cette intrusion : elles constituent ce qu'on appelle le système immunitaire...

Les animaux, par définition, ne peuvent fabriquer leur propre matière vivante -comme le font les Végétaux grâce à la chlorophylle, à partir de la lumière, de gaz carbonique et d'eau. Ils doivent donc trouver dans le reste du monde vivant des molécules organiques, biochimiques, que d'autres ont fabriqué à partir du minéral (des Végétaux) ou que d'autres animaux ont capté à partir d'autres animaux ou des végétaux. La nourriture sert aux animaux :

      - de source d'énergie afin de pourvoir aux besoins incompressibles (cœur, poumons, cerveau, reins,etc) et aux besoins occasionnels liés à une activité particulière (physique=muscles, ou intellectuelle = cerveau)

      - de matériaux de construction pour

                         . la croissance (chez le foetus, le bébé, l'enfant, l'adolescent)

                         . la réparation (cicatrisation, réparation d'un organe comme le foie suite à une hépatite ou une greffe partielle)

                         . le cycle normal de destruction-remplacement des cellules (hématies, tube digestif, peau, cheveux, ongles,etc)